Ce projet est né pour répondre au besoin de mon groupe de musique. En effet, au sein de ce groupe il m'arrive d'alterner la basse et la guitare électrique les jours où notre bassiste n'est pas disponible. J'ai donc eu l'idée d'une guitare double manche.
Je me suis renseigné sur les guitare-basse double manche, et je me suis rendu compte qu'il n'y avait pas de norme, le manche de basse était parfois au dessus, parfois en dessous. D'où l'idée de faire une guitare double manche modulable pour pouvoir tester les deux combinaisons.
Enfin, quitte à faire une guitare double manche modulable, autant faire en sorte de pouvoir modifier le nombre manche. Ma guitare doit pouvoir accueillir de 1 à 3 manches positionnés en fonction des besoins.
L'idée est donc que chaque manche soit indépendant. Pour cela, j'ai décomposé l'électronique de chaque manche en deux parties : la partie des micros et la partie des réglages (filtres, volume et sélecteur de micro).
Les micros sont reliés à une prise jack 4 pôles qui traverse chacun des manches pour se brancher dans le bloc inférieur de la guitare. Ce jack achemine les différents signaux des différents micros jusqu'à la partie de réglages où les signaux sont traités comme dans une guitare/basse électrique classique.
Après réglages, les signaux des différents manches sortent séparément de la guitare dans des câbles jack standards.
Les différents manches de la guitare s'emboîtent le long de deux traverses perpendiculaires aux cordes. La longueur de ces traverses dépend du nombre de manches que l'on veut (avec un maximum de 3 manches).
Avant de fabriquer la guitare, il a fallu la concevoir, pour bien visualiser mes idées et me rendre compte de leur faisabilité. Plusieurs prototypes imprimés en modèle réduit ont été necessaires.
Après avoir modélisé la guitare en 3D, j'ai étudié les matériaux les plus adaptés (bois suffisamment rigide et stable dans le temps, sans être ni trop lourd, ni trop onéreux) et réfléchi aux composants électroniques nécessaires.
Ensuite, j'ai travaillé en atelier pour découper le bois, les traverses en métal, souder l'électronique. J'ai fabriqué les pièces 3D pour les micros et l'intérieur de la guitare.
Enfin, j'ai assemblé le tout et le résultat est conforme à mes attentes, cette guitare m'accompagne maintenant dans mes concerts.
Comme tout projet on peut encore améliorer les choses. J'ai identifié les points suivants :
Durant le confinement du printemps 2020, j'ai découvert que certaines personnes fabriquaient des flûtes en PVC. Etant scout, je me suis dit que ça pourrait être intéressant d'avoir une flûte résistante et à moindre coût pour l'emporter à tous mes camps sans crainte.
Mon objectif a donc été de réaliser une flûte en PVC qui sonne juste avec un son agréable et suffisamment fort pour être joué en plein air. J'ai récupéré des chutes de tuyaux pour faire mes premiers tests. Ils se sont avérés très concluants.
J'ai pu assez facilement mettre au point une flûte traversière qui me convenait. Cette flûte m'a accompagné dans mes camps scouts et m'a permis d'animer des veillées et même, à la demande de mes chefs, des messes. Objectif atteint !
Fort de ce succès, j'ai voulu expérimenter un peu plus et tester de nouvelles embouchures pour obtenir de nouvelles sonorités.
J'ai donc fabriqué différents prototypes de flûtes, notamment un low whistle (flûte irlandaise), une quenacho (flûte péruvienne), une flûte de pan et une flûte native amérindienne.
J'ai aussi essayé de fabriquer des instruments à membranes qui s'approchaient des sonorités d'un hautbois ou d'une clarinette.
J'ai modélisé en 3D différentes pièces pour avoir de meilleures embouchures. Les impressions 3D m'ont permis d'élargir mes possibilités, avec des becs de clarinette et de saxophone, des embouchures de cuivre, ou encore une embouchure pour flûte à bec double.
Ce projet est né de l'intérêt que je porte à la musique celtique, je souhaitais apprendre à jouer de la cornemuse. Mais comme une cornemuse coûte cher et que c'est un instrument bruyant, j'ai voulu fabriquer une cornemuse électronique pour m'entrainer sans gêner mes voisins.
L'idée était de tester la faisabilité d'un tel projet sans engendrer trop de frais. J'ai donc fabriqué un prototype en carton et en papier aluminium, qui utilise la conductivité du corps humain pour se comporter comme un ensemble d'interrupteurs. Une carte Arduino récupère l'état des interrupteurs (les doigtés) et fait sonner un buzzer à la fréquence correspondant au doigté joué.
Ce premier prototype m'a permis de valider la faisabilité du projet, avec comme principale limite la qualité du son très basique à ce stade. Il fallait opter pour une synthèse sonore plus sophistiquée basée sur des composants plus évolués dont je n'avais pas la maitrise à l'époque.
Le prototype que j'ai réalisé est très basique, mais il m'a permis de réfléchir à des points d'amélioration :